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Le télétravail en Suisse

L’évolution du télétravail a été importante au cours de ces dernières années en Suisse. Elle s’explique notamment par le fait que nous sommes de plus en plus mobiles et indépendants dans notre quotidien professionnel.

Le boom technologique de l’ère d’Internet facilite les échanges entre individus. Nous n’avons plus besoin de nous rendre sur le lieu de l’entreprise pour communiquer et échanger avec nos collègues.

Évolution du télétravail en Suisse

Selon une étude publiée par Deloitte en 2016, 28% des gens en âge de travailler exercent déjà leur activité depuis chez eux au moins ½ journée par semaine. Toujours selon cette étude, 85% des personnes qui travaillent depuis chez elles souhaiteraient augmenter leur taux de télétravail.

En novembre 2016, le Conseil fédéral a publié un rapport sur les «Conséquences juridiques du télétravail», en réponse au postulat 12.3166 Meier-Schatz. Il fait un état des lieux sur la pratique du télétravail en Suisse, son évolution passée et les perspectives futures. Il règle également les problèmes juridiques qui en découlent et énumère une série d’avantages et d’inconvénients liés à sa pratique.

Nous apprenons notamment dans ce rapport que le terme télétravail signifie «travail à distance» et non «travail à la maison». En effet, le travail à domicile existe depuis des siècles et comprend majoritairement des activités artisanales. Le télétravail quant à lui intègre les outils de communication et d’informatique modernes afin de permettre aux employés d’une entreprise d’effectuer leurs tâches depuis un bureau situé en-dehors de l’entreprise.

Selon la publication du Conseil fédéral, il semblerait que les premières traces de télétravail en Suisse aient été retrouvées dans les années 1970-1980. Actuellement, la «Work-Smart Initiative» soutient activement le développement du travail flexible en Suisse.

Entre 2001 et 2015, le nombre de salariés passant au moins 50% de leur temps en télétravail est passé de 12’000 à 47’000. Relativement faibles, ces chiffres augmentent considérablement si l’on considère les employés qui effectuent occasionnellement du télétravail. Nous passons alors de 181’000 personnes en 2001 à 697’000 en 2015, soit 18,7% des salariés suisses.

Grâce à ses nombreux avantages et à sa démocratisation, le télétravail semble encore avoir un fort potentiel de développement, surtout dans le secteur tertiaire, candidat idéal au travail flexible.

Nous avons dressé ci-après la liste des points forts du télétravail :

  • Augmentation de l’autonomie : le télétravail permet aux employés d’organiser de manière autonome leur travail comme ils le souhaitent, en fonction de leurs objectifs et de leurs priorités.
  • Gain de temps : la suppression des déplacements permet de gagner un temps précieux qu’il est ensuite possible de convertir en loisirs ou en temps de travail supplémentaire. Cela augmente la motivation et la productivité des employés.
  • Flexibilité : grâce notamment au deux points cités ci-dessus, le télétravail offre une plus grande flexibilité dans l’organisation des journées de travail et permet dès lors de mieux concilier vie privée et vie professionnelle.
  • Élargissement de la zone de recherche : un travail situé dans un endroit éloigné du lieu de vie peut tout de même être intéressant si la mise en place du télétravail est envisageable. Pour les employeurs, le télétravail leur permet également d’accéder à des profils intéressants, même éloignés géographiquement.
  • Diminution des frais fixes : grâce au télétravail, les bureaux peuvent être partagés par plusieurs employés, selon leur emploi du temps. Cela engendre une diminution des coûts.

Le télétravail représente la solution idéale afin de concilier vie privée et vie professionnelle. Il correspond à l’évolution de nos modes de vie et contribue au bien-être ainsi qu’à la motivation des employés d’une entreprise. L’ifp fonde son approche pédagogique sur ce modèle de travail à distance. Nos formations en ressources humaines, comptabilité et assurance s’adaptent aux modes de vie de nos étudiants et à leur organisation. Cette formule flexible maximise leurs chances de réussite.